Mais non sarko n'est pas Hitler il aime bien ses théories c tout

"tout n'est qu'une histoire de gènes" : ainsi, un criminel est criminel à cause de ses gènes (on naît donc criminel, pour Sarkozy), tout comme un pédophile l'est à cause de ses gènes, tout comme un cancéreux etc. !

VA-T-IL DONC NOUS RESSORTIR PROCHAINEMENT LA THEORIE NAZIE QUI CONSISTE A "TRIER" LES BONS GENES DES MAUVAIS AFIN D'EFFECTUER UNE SELECTION DE LA RACE ET D'AMELIORER CELLE-CI ???
OU BIEN PRONERA-T-IL UN DEPISTAGE "PREVENTIF" ET IN UTERO (ne riez pas, il a bien défendu un infect projet de loi - QUI EST PASSEE dans le plus grand et le plus honteux silence qui soit ! - visant à dépister les "délinquants" dès la maternelle !) ???

Très chers amis, il est désormais clair que Sarkozy défend réellement ET PUBLIQUEMENT des théories NAZIES (ce fasciste de Le Pen lui-même ne parvient pas a y croire, c'est vous dire !), et que l'accession de ce nabot malfaisant au pouvoir serait le PIRE événement qui pourrait rressortir de ces élections.

 
Extrait de son discours anti 68 à Bercy:

"Le triomphe de la volonté" (il s' agit, comme vous le savez, du titre d' un film de Leni Riefensthal, cinéaste officielle des "grands messes" nazies. Après "le travail rend libre", cela commence à faire beaucoup! N Sarkozy, aussi inculte soit-il, ne peut pas ignorer ces références historiques. Les milieux enseignants sont TRES inquiets.
 
Sur "le travail rend libre":
de Jacques Richaud

Le slogan sarkozien n est en rien innocent. Nul ne peut imaginer que
lui-même et ses conseillers en communication seraient ignorants de
lutilisation historique de cette phrase LE TRAVAIL REND LIBRE
(ARBEIT MACHT FREI) au lieu et au temps le plus sombre de lhistoire
humaine du vingtième siècle.

Avant même son affichage au portique dAuschwitz et Dachau, sur lidée
du général SS Theodor Eicke, ce slogan faisait partie de la
phraséologie nazie depuis le début des années trente, parfaitement
intégré dans le mental de ceux qui gardaient les camps, peut-être aussi
dune partie de ceux qui y pénétrèrent sans retourNous savons, grâce
au remarquable travail de Victor Klemperer LTI publié en 1947
combien fut importante linstrumentalisatio n du langage pour que
simpose, finalement, lidéologie nazie comme le mode de pensée
commun a tout un peuple (1).

Dans la
phraséologie nazie des années trente ce slogan Le travail
rend libre a été construit pour contrer le message du socialisme et
de tous les humanistes qui théorisaient sur la nécessité de libérer
lhomme de laliénation du travail contraint . Deux lectures dun
même mot correspondant à deux idéologies contraires ; lune pour
laquelle la primauté de lactivité humaine est datteindre à la
réalisation de son émancipation, cest le programme de toute la pensée
socialiste ; lautre occultant cette finalité démancipation pour
privilégier la production sans refuser lidée de la contrainte exercée
sur les hommes, ce fut le projet du capital autant que du totalitarisme
nazi.

Il sera objecté bien sur que le programme UMP ne prévoit pas de
transformer le pays en camp de travail ou dextermination. .. Mais il
faut observer que cette idée est présente dans le langage sarkozien
depuis dix ans et que les mots ont une
vie mentale au-delà du mot
lui-même. Les mots portent des "images" subliminales qui peuvent rester
inconscientes, les mots contribuent à un "métalangage" qui participe au
formatage de la pensée. Dans le cas qui nous préoccupe ce métalangage
porte plusieurs évocations :

Limage refoulée du slogan hitlérien peut susciter, même sans que la
cause remonte à un niveau de conscience, la crainte dun ordre
autoritaire et le slogan agit comme une injonction à accepter
lévidence proférée : le travail cest la liberté Si non !
Cette acceptation induit le non dit que sans le travail lhomme
serait sous-classifié , présumé non libre et peut-être ne pouvant
prétendre aux même droits ? Cette affirmation première liant travail et
liberté peut être utilisée demain pour discriminer les droits en
fonction du statut dactif ou de chômeur
Cette affirmation, comme dans son utilisation depuis les années trente
occulte la
dimension aliénante du travail et tente de délégitimer tout
discours dinspiration humaniste ou socialiste qui poserait autrement
la question du travail.

Le slogan sarkozien nest donc pas destiné à glorifier les
travailleurs, mais à leur faire admettre à la fois lordre capitaliste
et lordre autoritaire.

Quaucun des candidats adverses se réclamant du camp de la défense des
travailleurs, nait décrypté ce slogan en dit long sur la
décomposition de la pensée de la gauche, incapable même de percevoir loutrance dun propos si lourdement connoté historiquement.

(1) LTI, la langue du III e Reich, Carnets dun philologue, de Victor
Klemperer (traduit de lallemand par Elisabeth Guillot, Ed Albin
Michel, rééd. Pocket)


02/05/2007
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