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Faut assumer le bilan sarko schizo, menteur comme jaunit. Je crois ni en sarko ni à la version de jaunit, trop facile de jouer avec la peur. Et il faudrait en reprendre pour cinq ans? C'est du masochisme ou de la qonnerie?!Cynthia, Gazule et tous les autres que j'oublie



Faut assumer le bilan

Le dépôt de bilan de la droite:

insécurité, précarité

■ Un pays entre
de mauvaises
mains
Avec une croissance de 1,5%
et des déficits publics élevés,
la dette de la France s'est
accrue de 345 milliards d'euros.
Le déficit commercial
de la France atteint un record
historique de près
de 30 milliards d'euros.

Quand Jospin est parti, la dette était de 58, 8%, en dessous de la limite de 60% imposée par l'Europe, en 2004 de 65% et quand sarko été ministre du budget, elle a augmenté de 8%. 1150 milliards d'euros c'est la dette publique laissé par la derniere mandature ump! 45% du pib.


■ Des baisses
d'impôts injustes
Les baisses d'impôts
sur les revenus ont été
d'environ 5 milliards par an.
Elles ont profité en priorité aux
10 % des ménages les plus
aisés. La réforme prévue pour
2007 bénéficiera aux ménages
qui ont un revenu supérieur
à 10 000 euros par mois.
Dans le même temps
les prélèvements obligatoires
ont continué à progresser avec
l'augmentation des taxes
(essence, tabac, énergies,
CSG, loyers...).

■ Le logement
oublié
Aujourd'hui 1,4 million
de salariés ne trouvent pas
de logement. 85% des
constructions nouvelles ne sont
pas accessibles aux ménages
modestes. La droite a toujours
refusé d'appliquer la loi votée
sous le gouvernement de Lionel
Jospin qui oblige les communes
à construire 20% de logements
sociaux, loi SRU (exemple 2,7% de
logements sociaux à Neuilly,
chez Nicolas ministre de l'interieur).

■ L'emploi
dégradé
La gauche avait créé 370 000
emplois par an. La droite n'en
créé plus que 38 000 par an
depuis 2002. 78 % des contrats
sont précaires (CDD, intérim),
Conséquence : le nombre de
Rmistes a augmenté de 231 000
en quatre ans. Entre 1997 et 2002, sous Lionel Jospin, la France a connu une periode exceptionnelle en matière de création d'emplois: de septembre 1997 à septembre 2000, création de 1,1 million d'emplois salariés (entre 1974 et 1996, 1 million seulement).
Chiffres de la croissance:
1996: 1%
de 1997 à 2001: 2% à 4%
la droite, depuis 2002: autour de 1% sauf en 2004.

■ Un pouvoir
d'achat en berne
Entre 1997-2002, la hausse du
revenu brut disponible pour les
ménages a été de 3% par an.
Depuis 2002, cette hausse a été
divisée par deux : elle atteint
à peine 1, 5%.

■ L'insécurité
aggravée
En 2006, selon l'Observatoire
national de la délinquance, les
violences physiques aux personnes
ont augmenté de 9, 9 %
- et de 27% entre 2002 et 2006.
En supprimant la police de
proximité, on constate une
hausse de + de 34% depuis
2002 des attaques contre les
représentants des services
publics (policiers, pompiers,
enseignants, conducteurs
de bus ou de métro).

■ L'environnement
négligé
Baisse de 22% des crédits
accordés à l'ADEME (Agence de
défense de l'environnement et
de la maîtrise de l'énergie).
Suppression dans les contrats
de plan État-régions des
subventions au développement
des transports collectifs
en sites propres (tramway)
depuis 2004. Aucune volonté
affirmée en matière de
développement des énergies
renouvelables et d'économie
d'énergie.

■ L'avenir sacrifié
• Éducation : diminution de la
présence des adultes,
enseignants, aides éducateurs
(avec la suppression des
emplois jeunes).
• Université : un niveau de
dépenses par étudiant le plus
faible (7600 euros en France,
10 400 euros en l'Allemagne,
19 000 euros aux Etats-Unis)
• Recherche : l'effort de
financement public a diminué
(1, 5 % du PIB) sans que la part
du privé ait augmentée
(1% du PIB).

Le projet: UNE RUPTURE INQUIETANTE...

Le ministre de l'interieur aujourd'hui
fait feu de tout bois. Les promesses
pleuvent, « la fin des
droits de succession », « plus
d'égalité pour les retraites »,
« la liberté du choix dans le
travail », « deux ans seulement
pour accueillir ceux qui
n'ont pas de toit », etc.
Le ministre de l'interieur va jusqu'à
utiliser les mêmes mots que
Jacques Chirac en 1995 sur
la fracture sociale.
On en connaît depuis
12 ans la vacuité.
■ Des promesses
non tenues
• Le bilan de cinq années de
gouvernement de droite, dont
il est le numéro deux est suffisant
pour voir qu'il y a un fossé
entre les annonces verbales et
les actes réels. Où est, par
exemple, sa promesse devant
l'Assemblée nationale de ne
pas privatiser Gaz de France ?
Foulée aux pieds quelques mois
après !
Mais il faut plus encore
considérer la réalité du projet
qu'il présente aux Français.

■ Un projet libéral
• C'est un projet profondément
libéral. Il veut rompre avec le
modèle social français qu'il dit
archaïque. Il est un partisan du
libéralisme économique à la
mode anglo-saxonne. Il affaiblit
les garanties collectives et la
protection sociale. Il appelle au
« chacun pour soi » contre
toutes les solidarités qu'il
assimile à de « l'assistance ».

■ Un projet
communautariste
• Loin de se reconnaître dans
les principes de laïcité, le ministre de l'interieur
conçoit la citoyenneté
à travers l'appartenance à une
religion. Il cherche la paix
sociale dans le dialogue avec
les institutions religieuses ; il
flatte les communautés et
oublie les principes de la
République.

■ Un projet
inquiétant
• Le ministre de l'interieur
a dénoncé
les patrons voyous mais son
projet est celui du Medef
qui lui demande de supprimer
le contrat à durée indéterminée,
de mettre fin aux 35 heures,
de supprimer le droit de grève
dans le secteur public
et prévoit encore de nouveaux
cadeaux fiscaux pour
les plus privilégiés.

■ Un projet
atlantiste
• C'est un projet et
profondément atlantiste.
Proche de la droite américaine,
il a franchi l'année dernière,
un nouveaux pas. Parlant
de l'opposition de la France
à la guerre américaine en Irak,
que tous aujourd'hui
s'accordent à dire désastreuse,
il a ridiculisé la
« grandiloquence stérile
de la France ». Une photo avec
Georges Bush valait-elle cela !
■ Un projet
démagogique
• C'est un projet démagogique fondé sur la peur
le ministre de l'interieur veut faire de
sa politique de sécurité sa
principale promesse. Son bilan
est minable.

Quand Jospin est parti, la dette était de 58, 8%, en dessous de la limite de 60% imposée par l'Europe, en 2004 de 65% et quand sarko été ministre du budget, elle a augmenté de 8%.

Surtout les mesures qu'il
annonce, sans reconnaître son
erreur sur le démantèlement
de la police de proximité, son
attitude de défiance vis-à-vis
de la justice, ses provocations
fréquentes, montrent qu'il
entretient la crise plutôt
qu'il ne la combat.


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